L'enlumineur
Philippe Clerc
L’art de l’enluminure, c’est avant tout pour moi une histoire familiale. C’est inspiré par ma mère, enlumineuse elle aussi, que j’ai rejoint en 2015 l’Institut Supérieur Européen de l’Enluminure et du Manuscrit à Angers, qui est aujourd’hui fermé. J’ai eu la chance d’y être formé pendant 3 ans avant de réaliser sur une année de travail supplémentaire un manuscrit complet me permettant d’obtenir mon titre d’Enlumineur.
A la croisée des chemins entre ma passion pour la peinture, que je pratique depuis toujours, et celle que j’ai pour la littérature de l’imaginaire, en particulier arthurienne, l’enluminure est un vaisseau magnifique vers la culture médiévale sur lequel il me tient à cœur d’inviter le plus grand nombre à embarquer
L'esplumoir
D’abord un « esplumoir », qu’est ce que c’est ? Il s’agit d’un mot ancien employé dans les manuscrits arthuriens médiévaux pour désigner un lieu où se rend Merlin avant de disparaître. Son sens exact s’est perdu avec le temps, mais il désigne vraisemblablement un endroit où l’oiseau qui y est perché fait sa mue pour renouveler son plumage.
La charte de l'atelier
Tout comme l’esplumoir des romans de chevalerie, l’atelier est enraciné dans le patrimoine littéraire de l’imaginaire médiéval. Sa création résulte d’une volonté de bâtir une structure permettant la diffusion de cette culture en partageant le plaisir unique de créer soi-même quelque chose de beau.
L’engagement de l’atelier, c’est d’allier l’authenticité du savoir transmis par un enlumineur diplômé à une ambiance conviviale le rendant accessible. Quel que soit le point de départ, il y a pour chacun un chemin possible vers la satisfaction de le création d’oeuvres qui ont du sens.
Et qui sait, peut-être en sortirez vous un peu métamorphosé, comme Merlin…